Cameroun : Le Président Paul Biya ou la lance de la politique des grands travaux pour booster les infrastructures en 2026

Le Président Paul Biya impulse une politique vigoureuse des travaux publics centrée sur les infrastructures pour l’exercice 2026, avec des investissements massifs dans les routes et l’énergie. Cette vision s’inscrit dans la continuité des engagements pris lors de la campagne présidentielle de 2025 et du discours d’investiture, visant à moderniser le réseau routier et à renforcer l’offre énergétique nationale.

Dès le lancement de sa campagne en octobre 2025 à Maroua, Paul Biya a annoncé le démarrage imminent des travaux sur des axes clés comme Mora-Dabanga-Kousséri et Ngaoundéré-Garoua, soulageant les populations de l’Extrême-Nord. Un programme spécial de réhabilitation des routes dégradées et de construction de nouvelles voies recevra des fonds conséquents, portant le réseau bitumé à près de 10 700 km actuels vers une expansion significative. Par ailleurs, le Ministère des Travaux Publics prévoit pour 2026 des travaux de bitumage de 650 km supplémentaires, priorisant des segments comme Maroua-Moutourwa, Magada-Guidiguis-Yagoua, et les contournements à Bamenda et Nkambe.

Le Président Paul Biya met l’accent sur l’énergie avec la mise en service récente du barrage de Nachtigal (420 MW) et les avancées sur Bini à Warak et Kikot-Mbebe, tout en densifiant les centrales solaires au Nord. Ces initiatives s’appuient sur un budget 2026 de plus de 92% dédié aux infrastructures par le Mintp, financé par la Banque Mondiale, la BAD et l’agence japonaise JICA. Ce programme global, évalué à près de 2 000 milliards FCFA, facilite les déplacements, dynamise l’économie et réduit les inégalités régionales.

Cette politique des travaux traduit la vision du Président Biya pour un Cameroun émergent, alignée sur la SND30 jusqu’en 2030. Elle désenclave les régions, booste le commerce CEMAC et crée des emplois, comme promis lors des élections d’octobre 2025. En novembre 2025, lors de son investiture, Paul Biya a réaffirmé ces priorités pour un « nouveau souffle économique », consolidant la stabilité et le développement inclusif.

Amen K.