Mondiale des Clubs : Al Hilal renverse Manchester City et fait vibrer tout un royaume

Dans un match déjà entré dans la légende, Al Hilal a réalisé l’exploit monumental d’éliminer Manchester City (4-3 après prolongations) en huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs, le 30 juin à Orlando. Le champion d’Asie a terrassé le champion d’Europe au terme d’un duel intense, où le courage et la solidarité ont triomphé du statut.
Rapidement mené après un but de Bernardo Silva (9e), Al Hilal a répondu par Marcos Leonardo (46e) puis Malcom (52e), avant qu’Erling Haaland (55e) ne relance City. En prolongation, Kalidou Koulibaly (94e) a redonné l’avantage aux Saoudiens, égalisé par Phil Foden (104e). Le but libérateur est venu de Marcos Leonardo (112e), scellant une victoire historique.
À Riyad, la joie fut indescriptible : feux d’artifice, cortèges de voitures, scènes de liesse nationale. Cette victoire incarne l’ambition du football saoudien : ne plus être un figurant, mais un prétendant sérieux sur la scène mondiale. L’entraîneur Simone Inzaghi, critiqué pour son arrivée en Arabie saoudite, a pris une éclatante revanche : « Nous avons gravi l’Everest sans oxygène », a-t-il déclaré. Il a salué la combativité de ses joueurs et révélé avoir modifié sa tactique la veille du match.
Yassine Bounou, héros discret, a multiplié les arrêts décisifs, renforçant l’exploit collectif d’Al Hilal. Dans les vestiaires, l’émotion était à son comble : chants, larmes et promesses de récompenses. Le président Fahad Bin Nafel, submergé par l’émotion, a félicité chaque joueur, promettant primes et bonus en cas de parcours prolongé.
En zone mixte, Renan Lodi a lancé un message fort aux détracteurs : « Oui, on prend l’argent. Mais on les bat aussi. » Plus qu’une victoire, Al Hilal a signé un acte fondateur pour le football saoudien. Un exploit sportif doublé d’un symbole national, dans une nuit où l’Arabie saoudite a rêvé éveillée.
Amen K.