Cameroun / Crise post-électorale : Comment les impérialistes tentent de rejouer le scénario ivoirien de 2010 sur le sol Camerounais.
Le Cameroun se trouve à un tournant décisif de son histoire. Depuis quelques semaines, après la proclamation de l’élection présidentielle du 12 Octobre 2025 donnant victoire à Paul Biya, des appels à manifester se multiplient, orchestrés par Issa Tchiroma Bakary et ses soutiens extérieurs. Derrière ces slogans d’apparente justice et de changement démocratique se cache un plan de déstabilisation minutieusement élaboré pour plonger notre pays dans le chaos, à l’image du drame ivoirien de 2010.
Les informations concordantes indiquent que les avocats d’Issa Tchiroma sont financés et téléguidés depuis Paris. Cette ingérence flagrante n’est pas anodine : elle s’inscrit dans une logique bien connue, celle de la manipulation politique pour reprendre la main sur des États africains qui affirment de plus en plus leur souveraineté. Les scénarios sont connus : provoquer des violences meurtrières, attribuer les crimes à l’armée nationale, et justifier ensuite une « intervention humanitaire » qui ne dit pas son nom.
Ce plan cynique, s’il venait à se concrétiser, coûterait la vie à des milliers de Camerounais innocents. Il vise à créer la confusion, à dresser le peuple contre ses propres institutions, et à installer au pouvoir un pantin aux ordres de puissances étrangères. Déjà, les avocats d’Issa Tchiroma évoquent la Cour pénale internationale (CPI), préparant ainsi le terrain à une campagne internationale contre l’État camerounais.
Mais la véritable question demeure, pourquoi la France n’a-t-elle pas soutenu Maurice Kamto, pourtant perçu comme un opposant majeur au président Paul Biya ? La réponse est simple. Kamto, malgré ses divergences avec le régime, n’a jamais accepté de se soumettre aux injonctions de l’Élysée. Paris a donc préféré miser sur un acteur plus malléable, prêt à jouer le jeu dangereux de la recolonisation par procuration.
Aujourd’hui, le peuple camerounais doit faire preuve de vigilance et de maturité. L’histoire récente du continent nous enseigne qu’aucune révolution téléguidée depuis l’étranger n’a apporté la paix ni la prospérité. Refusons d’être les instruments d’intérêts obscurs.
Amen K.
