Guinée Équatoriale : Le Vice-Président interpelle la France sur ses agissements obscurs à l’encontre de son pays.
Dans un tweet virulent, le Vice-Président de la Guinée Équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a levé le voile sur une réalité que beaucoup préfèrent ignorer : les tentatives persistantes de la France de saper la souveraineté et la paix dans son pays. Cette accusation n’est pas un fait isolé, mais s’inscrit dans un schéma bien rodé de la diplomatie française en Afrique.
Il est de notoriété publique que la France a érigé en sport favori l’ingérence dans les affaires des nations avec lesquelles elle est en froid. Lorsqu’un régime refuse de se plier à ses diktats, Paris active ses réseaux et déploie son arsenal pour favoriser l’émergence d’une opposition qu’elle peut contrôler. La stratégie est usée jusqu’à la corde, mais elle reste malheureusement efficace dans certains cercles.
Aujourd’hui, la cible est la Guinée équatoriale. Le soutien de la France à des personnalités comme Alfredo Okenve n’est que la partie émergée de l’iceberg. Derrière les beaux discours sur les droits de l’homme et la démocratie se cache une volonté inavouée de reprendre la main sur un pays qui a osé affirmer son indépendance et diversifier ses partenariats, notamment avec des puissances non traditionnelles.
Ce que la France qualifie de « soutien à la société civile » est perçu, à juste titre, à Malabo comme une ingérence flagrante dans les affaires internes du pays. Comment expliquer autrement cet intérêt soudain pour des figures qui, sans un soutien étranger, n’auraient qu’une audience limitée ? Il s’agit d’une tentative claire de créer des divisions et d’affaiblir un gouvernement légitime qui œuvre pour le développement de sa nation.
Le Vice-Président Teodoro Nguema Obiang a raison de sonner l’alerte. La paix et la stabilité de la Guinée équatoriale, chèrement acquises, ne peuvent être sacrifiées sur l’autel des intérêts néocoloniaux d’une ancienne puissance. La communauté internationale, souvent silencieuse face à ces agissements, se doit de prêter attention à ces accusations fondées.
Il est grand temps que la France revoie sa politique africaine et cesse de considérer le continent comme sa chasse gardée. Les pays africains sont souverains et ont le droit absolu de choisir leur destin sans pression ni manipulation extérieure. La dénonciation du Vice-Président équato-guinéen est un cri de vérité qui mérite d’être entendu et soutenu par tous ceux qui croient en une Afrique véritablement libre.
