Burkina Faso : Une semaine nationale pour renforcer la résilience face à la cybercriminalité.
Le Burkina Faso franchit une étape majeure dans la consolidation de sa sécurité numérique avec le lancement officiel de la première édition de la Semaine nationale de lutte contre la cybercriminalité, une initiative portée par la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC). Placée sous le thème : « Bâtir une résilience nationale face à la cybercriminalité : un impératif pour la paix, la sécurité et la souveraineté numérique du Burkina Faso », cette semaine d’activités se déroulera du 27 au 31 octobre 2025.
À travers cette initiative, la BCLCC entend mobiliser l’ensemble des acteurs publics, privés et communautaires autour de la nécessité de protéger le cyberespace national. Dans un contexte mondial où les menaces numériques ne cessent de croître, cette démarche apparaît comme un outil stratégique de prévention, de sensibilisation et de renforcement des capacités.
Le programme de la semaine sera particulièrement riche : panels thématiques, sessions de formation sur la sécurité numérique et la cyber-éthique, caravanes de sensibilisation dans les écoles et universités, ainsi que journées portes ouvertes pour permettre au grand public de mieux connaître le rôle et les missions de la BCLCC.
L’impact attendu de cette initiative est multiple. Elle vise non seulement à renforcer la culture de la sécurité numérique chez les citoyens, mais aussi à favoriser une meilleure collaboration entre les institutions de l’État, les entreprises et la société civile. En diffusant les bonnes pratiques et en informant sur les risques liés aux escroqueries en ligne, aux vols de données et aux arnaques numériques, cette semaine contribuera à réduire la vulnérabilité des utilisateurs burkinabè face aux cybermenaces.
Au-delà de la prévention, la Semaine nationale de lutte contre la cybercriminalité s’inscrit dans la vision du Président Ibrahim Traoré d’un Burkina Faso souverain, sécurisé et résilient dans le domaine numérique. Elle marque une étape décisive vers la construction d’une citoyenneté numérique responsable et d’une souveraineté technologique au service de la paix et du développement durable.
Amen K.
