Burkina Faso : Lutte contre le terrorisme, zoom sur le rôle stratégique du service de renseignement dans cette guerre asymétrique.
Dans la lutte acharnée que mène le Burkina Faso contre le terrorisme, une armée invisible œuvre chaque jour, souvent dans l’ombre, pour protéger la nation. Eh bien il s’agit du service de renseignement. ANR (Agence Nationale de Renseignement) devenu CNSE ( Conseil national de sécurité d’État CNSE) a une mission est discrète mais décisive. Sans leurs efforts, leur vigilance et leur professionnalisme, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ne pourraient pas avancer avec autant d’efficacité sur le terrain.
Dans une guerre asymétrique où l’ennemi ne porte ni uniforme ni visage identifiable, le renseignement constitue la première ligne de défense. L’adversaire peut se cacher parmi les civils, se fondre dans le quotidien des villages, frapper à tout moment et disparaître aussitôt. C’est dans ce contexte complexe que les services de renseignement burkinabè se distinguent par leur rigueur et leur sens du devoir.
Leur travail de collecte, d’analyse et d’anticipation permet de déjouer de nombreuses attaques avant même qu’elles ne se produisent. Ce professionnalisme sauve des vies, protège des localités entières et renforce la confiance entre les forces de défense et les populations. Grâce à la coordination entre les agents du renseignement, les FDS et les VDP, plusieurs bastions terroristes ont été neutralisés, des chefs de groupes armés localisés, et des corridors sécurisés pour le ravitaillement des zones vulnérables.
Ce succès est aussi le fruit d’une coopération nationale et communautaire sans précédent. Les populations, de plus en plus conscientes du rôle du renseignement, participent activement en signalant les mouvements suspects ou en partageant des informations essentielles. Cette synergie entre citoyens et institutions incarne l’esprit du nouveau Burkina : un peuple uni, résilient et déterminé à reconquérir chaque parcelle de son territoire.
Il est de bon ton de saluer aussi le travail du Commandant Oumarou Yabré à la tête Conseil national de sécurité d’État CNSE. Face à un ennemi insaisissable, la victoire ne repose pas seulement sur la force des armes, mais sur la justesse de l’information. Le renseignement, c’est l’intelligence du combat, la lucidité dans la stratégie, et la clé de la paix durable.
En saluant ces hommes et femmes de l’ombre, c’est tout un pays qui reconnaît la valeur du sacrifice silencieux et du dévouement sans faille. Le Burkina Faso leur doit une grande part de ses avancées dans cette guerre difficile, mais de plus en plus victorieuse.
Amen K.
