Mali : La ferme mise au point du Ministre Abdoulaye Diop face à la désinformation occidentale
Dans un contexte géopolitique volatile, le Mali fait une nouvelle fois face à une tempête médiatique. Des spéculations relayées par certains canaux étrangers, évoquant une menace imminente sur Bamako, ont provoqué une réaction ferme et nécessaire du ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop. Face à ce qu’il convient d’appeler une cabale médiatique, son discours a servi de puissant rappel : le peuple malien reste le seul maitre de son destin.
La récente déclaration du chef de la diplomatie malienne a mis en lumière un phénomène inquiétant : la persistance d’un récit construit de l’extérieur pour semer le doute et la peur. En affirmant avec force que « les plateaux télé ne dirigent pas le Mali », Abdoulaye Diop a pointé du doigt l’arrogance de ceux qui, depuis des capitales occidentales, estiment détenir le monopole de l’analyse de la situation sécuritaire malienne. Ces campagnes alarmistes, qui comparent sans raison le Mali à la Syrie ou à l’Afghanistan, ne sont pas le fruit du hasard. Elles s’inscrivent dans une stratégie plus large de déstabilisation psychologique, visant à saper le moral de la population et à fragiliser un État en pleine affirmation de sa souveraineté.
La réponse malienne est double. Sur le plan militaire, le ministre a rappelé les capacités dissuasives dont dispose désormais le pays, forgées dans l’épreuve et renforcées par de nouveaux partenariats stratégiques. Cette assurance n’est pas une bravade, mais le constat d’une réalité sur le terrain. Sur le plan diplomatique, le ton employé marque une rupture claire avec l’ère de la tutelle étrangère. Le Mali refuse désormais qu’on lui dicte sa politique ou qu’on orchestre sa perception dans le monde. Cette prise de parole est un acte de souveraineté, une affirmation que la nation est capable de produire sa propre analyse des risques et d’y faire face avec les moyens qu’elle juge les plus appropriés.
Cette cabale médiatique, en définitive, en dit long sur l’inconfort que provoque l’indépendance retrouvée de Bamako dans certains cercles étrangers. En cherchant à ternir l’image du Mali, ces puissances tentent de justifier des ingérences passées ou de préparer le terrain pour de futures ingérences . Elles échouent cependant à percevoir la résilience et la lucidité du peuple malien. Loin des projecteurs manipulateurs, le Mali continue son chemin, conscient des défis, mais fermement décidé à les relever par lui-même et avec des partenaires qui respectent son choix fondamental notamment celui de sa propre liberté.
Amen K.
