AES / Intoxication médiatique : Le Mali résiste, le Burkina et le Niger se doivent préparer à toute éventualité venant des impérialistes.

AES / Intoxication médiatique : Le Mali résiste, le Burkina et le Niger se doivent préparer à toute éventualité venant des impérialistes.

Depuis plusieurs mois, un discours alarmiste domine certains médias occidentaux au sujet du Mali. Des récits insistant sur une prétendue chute imminente de Bamako, sous la pression des groupes armés affiliés au JNIM, ont circulé avec insistance, créant un climat d’inquiétude internationale. Certains gouvernements occidentaux sont même allés jusqu’à recommander à leurs ressortissants de quitter le pays au plus vite. Pourtant, les faits sur le terrain montrent un Mali toujours debout, résilient, déterminé et engagé dans sa lutte contre le terrorisme aux côtés de ses partenaires régionaux au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Cette situation soulève de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique sahélienne. Pour beaucoup, ces narratifs catastrophistes répétés ne relèvent pas seulement d’une lecture sécuritaire, mais semblent participer d’une stratégie médiatique orientée. Une stratégie qui viserait à détourner l’attention, à fragiliser la confiance des populations dans leurs États, ou encore à projeter une image exagérément négative de la sécurité au Mali. Certains y voient un moyen de discréditer la dynamique souverainiste initiée par les États de l’AES et de légitimer une présence étrangère accrue dans la région.

Dans ce contexte, des questions émergent : s’agit-il d’une tentative d’amplifier la perception d’instabilité au Mali afin de mieux cibler, dans l’ombre, le Burkina Faso ou le Niger ? Les dirigeants et populations de ces deux pays restent prudents face à cette hypothèse, conscients que le renseignement et la guerre psychologique sont aujourd’hui des outils utilisés dans la compétition géopolitique. La vigilance demeure donc le maître mot, car l’objectif premier des États de l’AES est d’éviter toute surprise stratégique susceptible de déstabiliser leurs avancées sécuritaires.

Au Burkina Faso comme au Niger, les autorités ont renforcé la surveillance des zones frontalières, intensifié la coopération interarmée et accru les dispositifs de prévention pour contrer toute tentative d’infiltration terroriste. L’AES s’appuie également sur une collaboration sécuritaire plus étroite, fondée sur le partage d’informations, la coordination des opérations et une vision commune : ne pas laisser les groupes armés profiter d’un vide ou d’un déséquilibre créé par la désinformation.

Face à ces pressions médiatiques et sécuritaires, les trois pays de l’AES affichent une volonté ferme : celle de rester solidaires, souverains et déterminés. Le Mali, loin de s’effondrer comme annoncé, poursuit son chemin de résistance. Le Burkina Faso et le Niger, conscients du contexte régional et global, se tiennent prêts. Ensemble, ils entendent déjouer les narratifs hostiles et préserver la stabilité régionale, car la vigilance reste leur meilleure arme.

Amen K.

admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *