Burkina Faso : Agroalimentaire, un levier stratégique pour un pays souverain et résilient.
Le Burkina Faso s’engage résolument sur la voie d’une transformation agroalimentaire ambitieuse, considérée comme l’un des piliers majeurs de sa souveraineté alimentaire. Dans un contexte mondial marqué par la fragilité des chaînes d’approvisionnement, les fluctuations des marchés et les défis sécuritaires internes, le pays fait le choix de capitaliser sur ses ressources agricoles pour bâtir un modèle de développement endogène et résilient.
Sous l’impulsion du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement place désormais la valorisation des productions locales au cœur de son action. Cette orientation stratégique repose sur un principe simple : transformer localement pour créer plus de richesse, réduire les importations et garantir une sécurité alimentaire durable. Le développement de l’agroalimentaire apparaît ainsi comme une réponse directe aux besoins de consommation, à la lutte contre la pauvreté et à la stimulation de l’emploi, notamment chez les jeunes et les femmes.
Plusieurs axes structurent cette vision nationale. Le premier concerne la modernisation des unités de transformation, avec l’accompagnement technique et financier des entrepreneurs locaux. Qu’il s’agisse de céréales, de légumineuses, de fruits, de tubercules ou de produits animaux, de nombreuses filières bénéficient aujourd’hui d’un appui accru pour améliorer la qualité, la conservation et la compétitivité des produits transformés.
Le second axe porte sur la promotion du « Consommons local », véritable moteur de dynamisation de la demande intérieure. À travers des campagnes de communication, des cadres d’échanges et l’implication des acteurs institutionnels, l’État œuvre à renforcer la confiance des consommateurs dans le savoir-faire national. Cette stratégie contribue directement à la création d’un marché national solide, capable de soutenir durablement les industries agroalimentaires.
Un troisième pilier essentiel réside dans le renforcement des chaînes de valeur, depuis la production jusqu’à la commercialisation. Cela implique l’organisation des producteurs, la professionnalisation des coopératives, l’amélioration de l’accès aux intrants, ainsi que la mise en place d’infrastructures de stockage et de transport adaptées. L’objectif est clair : réduire les pertes post-récolte et assurer une meilleure disponibilité des matières premières pour la transformation. Enfin, le gouvernement mise sur la coopération régionale et internationale afin d’attirer des investissements, d’encourager le transfert de technologies et d’ouvrir des débouchés à l’exportation pour les produits burkinabè transformés.
En plaçant la transformation agroalimentaire au cœur de son agenda, le Burkina Faso entend bâtir une économie plus autonome, créatrice de valeur et tournée vers l’avenir. Cette stratégie, fondée sur la valorisation des richesses locales, constitue aujourd’hui l’un des leviers les plus puissants pour renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
Amen K.
