Burkina Faso : Une gouvernance de proximité, quand l’administration burkinabè renforce le lien avec ses administrés.

Burkina Faso : Une gouvernance de proximité, quand l’administration burkinabè renforce le lien avec ses administrés.

Au Burkina Faso, la dynamique engagée ces derniers mois met en lumière un fait essentiel, celui d’une gouvernance se veut désormais résolument proche des citoyens. Les échanges directs, la remontée des préoccupations locales et l’implication active des forces vives dans la définition des priorités publiques traduisent une nouvelle manière d’administrer le pays. Cette approche, fondée sur l’écoute et la redevabilité, affirme plus que jamais la volonté des autorités de replacer la population au centre de l’action gouvernementale.

La présence conjointe de plusieurs membres du gouvernement dans la région du Nakambé illustre parfaitement cette orientation. Au cours de cet exercice de redevabilité, les ministres ont rappelé les principales réalisations enregistrées depuis l’avènement du MPSR 2 et la proclamation de la Révolution progressiste populaire (RPP) notamment dans les domaines des mines, de l’agriculture et de la construction d’ouvrages. Le message consiste à faire comprendre que l’administration ne se contente plus d’être une structure éloignée, elle descend sur le terrain, observe, écoute et s’adapte. C’est cette proximité renouvelée qui donne du sens à la gouvernance territoriale.

Dans cette dynamique participative, les préoccupations exprimées par les populations jouent un rôle central. Elles couvrent une large gamme de thématiques essentielles à la vie quotidienne notamment les infrastructures routières pour faciliter les évacuations sanitaires, accès aux intrants agricoles pour soutenir la production, construction et réhabilitation d’écoles pour renforcer l’éducation, aménagement de couloirs de passage pour le bétail, réhabilitation de barrages et de forages afin d’assurer l’accès à l’eau, ou encore enjeux liés à la sécurité et au développement minier, notamment les attentes autour de la réouverture de la mine d’or de Ouaré.

Le fait que ces préoccupations soient entendues, notées et considérées comme des éléments contributeurs à une feuille de route commune atteste d’un changement de posture : les citoyens ne sont plus de simples bénéficiaires des politiques publiques, mais de véritables partenaires. Cette volonté de coproduction des solutions crée un climat de confiance et valorise les savoirs locaux, indispensables à la réussite des projets.

Le gouvernement, de son côté, rappelle régulièrement les réalisations entreprises depuis l’avènement du MPSR 2 et de la Révolution progressiste populaire (RPP), notamment dans les secteurs stratégiques de l’agriculture, des mines et des infrastructures. Mais au-delà des chiffres et des bilans, l’essentiel réside dans l’engagement à ajuster l’action publique en fonction des réalités du terrain. C’est ce lien renouvelé entre administrateurs et administrés qui constitue aujourd’hui la véritable force du processus en cours.

En promouvant une administration proche, à l’écoute et ancrée dans les besoins réels des communautés, le Burkina Faso pose les bases d’une gouvernance plus inclusive et plus efficace une gouvernance où chaque voix compte et où chaque action vise à améliorer concrètement la vie des citoyens.

Amen K.

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