Moyen-Orient : Frappes israéliennes sur l’Iran et fermetures massives des espaces aériens.

Moyen-Orient : Frappes israéliennes sur l’Iran et fermetures massives des espaces aériens.

Le Moyen-Orient est en ébullition après des frappes israéliennes massives contre des installations militaires et nucléaires iraniennes dans la nuit du 12 au 13 juin. En réponse, l’Iran a fermé entièrement son espace aérien, une décision suivie par plusieurs pays voisins, provoquant un véritable bouleversement du trafic aérien régional.

Une capture d’écran du site FlightRadar24, prise vers 11h (heure de Paris), montre un ciel complètement vide au-dessus de l’Iran, de l’Irak, de la Syrie, de la Jordanie et même d’Israël, soulignant l’ampleur de la crise en cours. L’Iran a réagi fermement en annonçant que ses forces armées n’auraient « aucune limite » dans leur riposte. Le pays accuse Israël d’avoir mobilisé près de 200 avions pour bombarder plusieurs cibles sensibles sur son territoire.

Dans ce contexte explosif, les pays voisins ont pris des mesures préventives. La Jordanie, qui affirme avoir intercepté des drones et missiles, a clairement averti qu’elle ne tolérera aucune violation de son espace aérien. Le porte-parole du gouvernement jordanien a déclaré que « le royaume ne sera pas un champ de bataille pour un conflit étranger ».

En parallèle, plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs vols dans la région. Air France a stoppé sa liaison entre Paris et Tel Aviv « jusqu’à nouvel ordre ». Air India a également été contrainte de modifier ses trajets vers l’Europe. Des vols Delhi-Vienne et Bombay-Londres ont dû faire demi-tour alors qu’ils s’apprêtaient à entrer dans l’espace aérien iranien.

Les grands hubs aériens du Golfe sont également touchés. À Dubaï, les aéroports signalent des reports et des annulations de vols. À Abou Dhabi, les autorités préviennent que des perturbations sont attendues toute la journée.

Cette flambée de tension entre l’Iran et Israël, sur fond de soupçons persistants autour du programme nucléaire iranien, relance les craintes d’un conflit régional élargi, aux lourdes conséquences pour la stabilité et la circulation aérienne internationale.

Amen K.

admin

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