Cameroun : Crise post-électorale, la nécessité d’une vigilance accrue du peuple vis-à-vis des médias français de propagande.

Cameroun : Crise post-électorale, la nécessité d’une vigilance accrue du peuple vis-à-vis des médias français de propagande.

La période post-électorale que traverse le Cameroun s’accompagne d’une autre bataille, plus subtile mais tout aussi cruciale, celle de l’information. Dans ce contexte délicat, les citoyens se doivent plus que jamais de faire preuve d’un sens critique aiguisé face au flux informationnel, particulièrement en provenance de certaines médias étrangers dont la partialité est avérée.

Il est devenu évident que certains médias français ont choisi leur camp dans la crise camerounaise. Leur traitement médiatique, souvent teinté de paternalisme et d’analyses déconnectées des réalités locales, sert trop visiblement des intérêts géopolitiques plutôt que la quête de vérité. Leur couverture systématiquement négative, leur tendance à dramatiser les tensions et leur occultation des efforts de dialogue national en cours révèlent une intention manifeste : influencer l’opinion publique camerounaise dans un sens qui sert leurs propres agendas.

Face à ce matraquage médiatique, la sagesse populaire doit reprendre ses droits. Les Camerounais gagneraient à se méfier instinctivement des informations spectaculaires, des titres racoleurs et des analyses qui réduisent la complexité camerounaise à des clichés simplistes. Avant de partager une information, il est devenu patriotique de s’interroger : Quelle est la source réelle ? Quels intérêts peut-elle servir ?

Cette vigilance ne signifie pas un rejet systématique de toute information étrangère, mais plutôt l’adoption d’une posture responsable. Il s’agit de privilégier les sources multiples, de confronter les points de vue et d’accorder une attention particulière aux médias locaux sérieux qui, malgré leurs limitations, comprennent intimement les nuances de la société camerounaise. Les réseaux sociaux, souvent relais amplificateurs de ces désinformations, méritent une prudence encore plus grande.

La bataille contre l’intoxication médiatique est l’affaire de tous. Chaque citoyen, dans son cercle familial et social, peut devenir un rempart contre la désinformation en partageant cette culture de la vérification. En ces moments décisifs pour l’avenir du pays, la capacité des Camerounais à distinguer l’information de la manipulation constituera un acte de résistance et de souveraineté. La paix sociale et la stabilité du Cameroun valent bien cet effort de discernement collectif. Protéger son esprit contre les intoxications médiatiques, c’est déjà protéger sa nation.

Amen K.

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